Tout cela est parti d'une blague
il y a quelques jours ici.
Puis comme souvent mon cerveau malade
s'est mis a vagabonder sévère.
Je me suis demandé dans quel espace
il serait pertinent de représenter
les expressions faciales.
On peut citer les travaux
de Paul Ekman
qui a tenté d'identifier ces expressions.
Le visage ayant une 50aine de muscles,
on pourrait en première approche
considérer un espace vectoriel à 50 dimensions.
Mais il y a très certainement beaucoup plus
efficace et "compact", tous ces muscles
n'étant pas complètement indépendants.
C'est là qu'intervient la notion
d'espace latent.
Là, j'ai forcé le trait
(si je puis dire)
en n'utilisant que 2 dimensions.
Je ferme le chapitre.
Toute cela est certes
moins ambitieux que de s'attaquer
à un problème de l'Institut Clay
mais la sagesse ne résiderait-elle pas
dans le fait de se fixer
des objectifs à sa mesure ?
Et depuis le début,
n'est-ce pas la mission profonde
de la gloumoutherie :
donner toute sa noblesse
à la blagounette ?